Le métier infirmier vous intrigue et vous aimeriez commencer votre formation à cet effet? Vous exercez déjà à titre d’infirmière ou infirmier dans un autre pays et aimeriez vous qualifier au Québec? L’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec joue un rôle clé dans la pratique aux quatre coins de la province. Voyons sa fonction ainsi que les particularités du droit de pratique exigé!
Pourquoi être membre de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec est indispensable pour pratiquer?
C’est en février 1920 qu’a vu le jour l’ancêtre de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec sous le nom d’Association des gardes-malades enregistrées de la province de Québec, et ce, avec 782 membres. Le titre officiel a évolué à quelques reprises depuis, avant de devenir l’OIIQ que l’on connaît maintenant en 1974. Le symbole graphique rose qui en est le logo fut lancé en 1971 afin de représenter le cœur, la tête et les mains d’infirmières et infirmiers.
La mission principale de l’Ordre est de protéger le public par la validation des qualifications des personnes qui leur offrent des soins infirmiers. On y régit non seulement l’accès à la profession, mais aussi l’intégrité des membres, leurs compétences professionnelles, le respect des lois et des règlements, des normes et des obligations en vigueur ainsi que la formation continue.
À cela s’ajoute un volet déontologique qui accepte les plaintes et signalements du public, les révise et impose des mesures disciplinaires au besoin.
Plus important ordre professionnel de toute la province du Québec, il compte plus de 80 000 membres, sans oublier les 16 000 qui s’inscrivent dans un parcours d’admission à l’heure actuelle.
OIIQ: droit de pratique
Pour avoir le droit de pratiquer le métier d’infirmière ou d’infirmier au Québec, un professionnel est soumis à plusieurs conditions. Ceci permet aux citoyens et citoyennes de recevoir des soins de santé par des personnes légalement autorisées à les délivrer, assurant ainsi un service de qualité pour tous.
Le professionnel doit d’abord avoir complété une formation adéquate, puis respecter les obligations déontologiques, démontrer une conduite éthique en milieu clinique et représenter dignement la profession. Il se soumet à un examen professionnel qui confirme ses aptitudes et reçoit un permis d’exercice avec lequel il peut s’inscrire au Tableau du registre des membres de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec après avoir réalisé l’acquittement des frais annuels.
Obtenir votre droit d’exercice
- Une infirmière ou un infirmier qui a reçu sa formation et son diplôme à l’extérieur du Canada peut recevoir un droit d’exercice après avoir suivi ces étapes:
- Réaliser une demande de reconnaissance d’équivalence à l’aide de la trousse officielle;
- Attendre l’analyse par le comité d’équivalence;
- Faire la demande pour une admission par équivalence au comité responsable, qui comparera les formations reçues avec celles dispensées au Québec;
- Réussir le programme d’intégration professionnelle obligatoire;
- Après sa réussite, faire la demande pour le statut de candidat.e à l’exercice de profession infirmière (CEPI);
- Passer l’examen de compétences professionnelles;
- Souscrire aux exigences de langue française;
- Compléter la demande pour le permis puis s’inscrire au Tableau des membres.
Vérification du droit d’exercice
Sur le site officiel de l’OIIQ, le droit d’exercice et de pratique d’un professionnel peut être vérifié en tout temps sur cette page. Il est possible de réaliser une recherche par nom et prénom ou par numéro de permis afin de valider que le membre est en règle.
Différents types de permis
Cinq types de permis différents sont délivrés par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec:
- Permis régulier: cette version est la plus courante, sans restriction ou sans limitation d’exercice;
- Permis temporaire: d’une durée d’un an, ce permis permet à quelqu’un qui exerce à l’extérieur du Québec d’œuvrer dans la province sous certaines conditions. Une seconde version du permis temporaire est décernée lorsqu’une personne doit se satisfaire aux conditions de français, et ce, pendant sa formation;
- Permis restrictif temporaire: également d’une durée d’un an, le PRT donne la possibilité d’effectuer un stage d’adaptation dans un milieu préalablement approuvé;
- Permis restrictif: cette version du permis autorise quelqu’un qui ne maîtrise pas le français à exercer dans une communauté autochtone.
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