Nouveaux pouvoirs des supers infirmières !
Les infirmières praticiennes spécialisées (IPS) sont appelées à avoir encore plus d’autonomie de pratique, dans le cadre d’un projet de loi que le gouvernement a dévoilé le 9 octobre dernier. Une bonne nouvelle pour tous les professionnels de la santé en vue de donner plus de services à la population.
D’ailleurs, la prime de 30 000 $ accordée aux médecins de famille pour superviser les supers infirmières semble être d’une époque révolue. Comme le rapportait d’ailleurs La Presse, cette annonce marque une véritable révolution dans l’accès aux soins et aux services.
Les IPS seront encadrées par une législation sous la responsabilité de l’OIIQ
Les IPS seront totalement libérées de la tutelle des médecins dans leurs champs de compétence. Les actes posés par les super infirmières deviendraient des actes infirmiers, plutôt que des actes médicaux délégués aux infirmières praticiennes spécialisées.
Par ailleurs, le projet de loi révèle également que d’autres actes médicaux de type administratif pourraient être aussi complétés par les IPS. Des actes comme la livraison de certificat de retrait préventif devraient être en principe délivrés par les super infirmières, parce que ce sont elles qui suivent les patients. Voici quelques exemples de nouveaux pouvoirs :
- Diagnostiquer les maladies courantes
- Diagnostiquer les maladies chroniques
- Déterminer des traitements médicaux
- Faire un suivi de certaines grossesses
- Signer des documents administratifs
Ainsi, si le projet de loi est adopté tel quel par la chambre des communes, les IPS pourraient avoir un rôle semblable aux super infirmières de l’Ontario qui ont réussi à désengorger considérablement le système de santé ontarien.
Source : La Presse
Les infirmières ont la cote, même dans les séries télé
Après les enseignants (Virginie), les agents correctionnels (Unité 9) et les policiers (District 31), c’est au tour des infirmières et par le fait même du monde médical d’être sous les feux de la rampe. C’est Magalie Lépine-Blondeau qui jouera une infirmière-sexologue dans une nouvelle série appelée Sans rendez-vous.
En grande pompe le 24 octobre dernier, la nouvelle série de l’auteure Marie-Andrée Labbé (Trop) a été annoncée par la société de production de Fabienne Larouche, Aetios. Prévue pour l’été 2020 sur l’Extra d’ICI Tou.tv, la série suivra Sarah, une jeune infirmière-sexologue, qui revient travailler après un congé de trois mois dans une clinique spécialisée en santé sexuelle. Tout comme ses collègues de travail, Sarah a plus de facilité à conseiller ses patients atteints d’ITSS qu’elle-même.
On dit de l’émission que certains cas seront lourds, bizarres ou bien adorables. Le tout dans un ton décapant, provocant, mais aussi sensible… De quoi intéresser un public cible bien élargi! À voir au retour de la belle saison l’été prochain…
Source : hollywoodpq.com
L’Université McGill lancera prochainement le premier bac en sciences infirmières en ligne au Québec
Avec le soutien de la Fondation Doggone, l’École des sciences infirmières Ingram de l’Université McGill se prépare à offrir un programme en ligne de baccalauréat intégré en sciences infirmières (BNI) prévu pour septembre 2021. Fait à noter, le programme sera offert tant en français qu’en anglais.
« Même si la recherche démontre que les programmes en ligne de sciences infirmières peuvent donner des résultats d’apprentissage similaires, sinon supérieurs, aucune université québécoise n’offre actuellement de programme en ligne complet dans le domaine, ni en français ni en anglais », explique la professeure Anita Gagnon, vice-doyenne à la Faculté de médecine et directrice de l’École des sciences infirmières Ingram de l’Université McGill.
« Notre nouveau programme est conçu spécifiquement pour les titulaires d’un DEC en soins infirmiers. Nous offrons déjà notre baccalauréat intégré en sciences infirmières depuis 2004, mais ce projet permettra aux infirmières techniciennes en exercice d’approfondir leurs connaissances et d’accéder aux études universitaires en ligne. Cela rendra le baccalauréat plus accessible, non seulement à plus d’infirmières et d’infirmiers à Montréal, mais aussi dans toutes les régions du Québec. »
Ce nouveau programme pourrait permettre entre autres de mieux répondre aux besoins de la population vieillissante tout en améliorant la sécurité des patients et des résultats cliniques. De plus, il faut dire que c’est également une voie d’accès unique pour offrir le programme dans toute la province.
Pour en savoir plus sur ce nouveau bac en ligne ou sur la contribution généreuse de la Fondation Doggone : publications.mcgill.ca