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Le personnel de santé en agences privées est peu intéressé par le secteur public

Un sondage distribué au personnel d’agences privées de placement membres de l’Association des entreprises privées de personnel soignant du Québec (EPPSQ) a été effectué du 7 au 13 février 2023.

2 016 personnes membres du personnel d’agences privées de placement ont répondu au sondage, dont une majorité représentant des infirmières et infirmières auxiliaires (67%), 22% des préposés aux bénéficiaires (PAB), 6% des auxiliaires aux services de santé et sociaux (ASSS) et 6% exerçant un autre métier de la santé. 

Pourquoi les professionnels de la santé se dirigent vers le secteur privé en santé?

Le faible intérêt du domaine public auprès des professionnels de la santé

Des chiffres parlants démontrent le faible intérêt du personnel de la santé à intégrer le domaine public  de santé. En effet, 81% des répondants indiquent qu’ils ne retourneraient probablement pas dans le réseau public d’ici leur retraite.

Et 69% précisent qu’ils auraient réorienté leur carrière dans un autre domaine au lieu de rester dans le réseau de la santé si les agences n’existaient pas. 

L’agence privée est une alternative intéressante qui attire les professionnels en santé, et principalement les infirmiers et infirmières :  

  • 84% des infirmières et 90% des infirmières auxiliaires ne retourneront possiblement pas dans le domaine public d’ici leur retraite. 
  • 74% des infirmières et 78% des infirmières auxiliaires auraient réalisé un changement de carrière si les agences n’existaient pas.

Les avantages dans les agences privées sont non-négligeables 

Pourquoi le privé en santé ? Les raisons qui poussent les employés à se diriger vers le secteur privé plutôt que public sont essentiellement la flexibilité et le salaire offert. 

Les agences de placement permettent de combler les besoins dans certaines zones ou le manque de main d’oeuvre est considérable

Dans certaines régions la présence des agences est importante

Si elles n’existaient pas, 84% des employés au Bas-Saint-Laurent, 83% en Chaudière-Appalaches, 78% sur la Côte-Nord et 77% en Montérégie auraient réorienté leur carrière. 

Par ailleurs, les agences de placement ne seraient pas plus sujettes à utiliser les temps supplémentaires obligatoires (TSO). En effet, 48% des répondants affirment n’avoir fait aucun temps supplémentaire durant cette dernière année. 

La qualité de vie au travail dans les agences privées est prise en considération et respectée. 

En conclusion, les résultats du sondage sont donc révélateurs de l’importance du privé pour le personnel de la santé. La participation des agences à répondre aux besoins en matière de santé est précieuse, d’autant plus dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

SOURCE : TACT, février 2023